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Le journal L’Obiter est très heureux de vous présenter une collaboration avec le ministère de la Justice du Québec, et ce, pour une deuxième année consécutive. Nous vous présentons deux jeunes professionnelles, Aurélie Fortin et Justine Crête, diplômées de l’Université de Sherbrooke (respectivement promotion 2023 et promotion 2022), qui ont effectué leur parcours au sein de cette institution gouvernementale.

Au coeur de la justice québécoise : deux parcours, deux visions

Rédactrice: Émilie Prevosto

Deux jeunes professionnelles, Aurélie Fortin et Justine Crête, ont tracé des chemins distincts menant à des rôles stimulants et enrichissants au sein du ministère de la Justice du Québec (ci-après « MJQ »). Leur histoire témoigne non seulement de leur évolution professionnelle, mais aussi de la diversité des opportunités offertes par une profession au MJQ.

 

Leur parcours

Après avoir terminé ses études en Sciences de la santé au cégep, Aurélie a choisi d’entrer au Baccalauréat en droit à l’Université de Sherbrooke. Durant cette étape, elle a compris qu’elle était sur son X et que le droit s’avérait être ce qu’elle désirait faire.

 

Elle s’est plongée dans la course aux stages lors de sa deuxième année sans aucune attente; elle percevait la course initialement comme un exercice d'entraînement aux entrevues. Cependant, le ministère de la Justice s'est avéré être une découverte majeure pour elle. La diversité des domaines juridiques et l'opportunité d'explorer différents aspects du droit l'ont fascinée. Au terme de ses deux entrevues au MJQ, elle s’est fait offrir un stage au sein du contentieux du Procureur général du Québec à Montréal, où elle a travaillé deux étés en tant qu'étudiante, pour finalement y réaliser son stage du Barreau prochainement.

 

De son côté, Justine a suivi un parcours différent. Son passage à l’Université de Montréal pour compléter un baccalauréat en criminologie a été suivi d’une immersion professionnelle de près de trois ans et demi dans le domaine, travaillant en protection de la jeunesse et auprès de victimes d’actes criminels. C’est son contact avec des avocat.e.s dans le cadre de son emploi qui a éveillé son intérêt pour le droit, étant à la recherche de plus grands défis intellectuels et souhaitant trouver des solutions à des situations complexes.

 

Telle une exploratrice, Justine s'est aventurée dans la voie du droit sans trop se mettre de pression, ayant déjà une carrière établie. Au départ, le MJQ ne figurait pas dans ses plans. Cependant, lors de son parcours en droit, les conseils de professionnel.le.s, dont Josée Perreault, alors responsable du Centre de développement professionnel de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, l'ont orientée vers Justice Québec.

 

Aujourd'hui, Justine effectue son stage à la Direction des affaires juridiques – Santé et Services sociaux. Son expérience passée en protection de la jeunesse lui confère une vision terrain précieuse dans certains dossiers. Lors de ce stage, elle a développé un fort intérêt pour le conseil juridique et la légistique.

 

À quoi ressemblent leurs mandats respectifs?

Tout d’abord, étant stagiaire, Justine gère ses propres dossiers, une responsabilité qu'Aurélie n'a pas encore expérimentée, puisqu'elle était étudiante au baccalauréat lors de ses deux derniers étés au contentieux du Procureur général.

 

Justine, travaillant au sein de la Direction des affaires juridiques (ci-après « DAJ ») pour le ministère de la Santé et des Services sociaux, est constamment impliquée dans des mandats variés. Les missions d’une DAJ englobent généralement trois grands types de mandats : les avis juridiques, la légistique et le soutien aux plaideurs et plaideuses. Cette diversité de mandats offre des opportunités pour travailler étroitement avec plusieurs départements du ministère.

 

Par exemple, lorsqu'elle participe à la rédaction de projets de loi, Justine a l’occasion d’interagir directement avec différents ministères. Cela lui donne une perspective concrète sur l'impact des lois sur les citoyen.ne.s, incarnant l'idée d'intérêt public dont on entend si souvent parler lors des cours du baccalauréat en droit. En effet, la légistique, domaine qu'elle apprécie particulièrement, lui permet de comprendre rapidement comment ces projets de loi influencent concrètement la vie des contribuables.

 

Justine ajoute que le travail en équipe est au cœur de son quotidien. Elle souligne l'importance de la collaboration, où chacun.e de ses collègues détient une pièce du puzzle nécessaire à la résolution de questions juridiques. Bien que l’autonomie soit grandement encouragée, cette dynamique de coopération lui permet de maximiser et d'approfondir ses réflexions.

 

Aurélie, quant à elle, évolue dans un environnement tout à fait différent au contentieux du Procureur général. À cet endroit, elle est plongée dans l'univers des litiges civils gouvernementaux, touchant à une grande variété de domaines juridiques. La diversité de ces dossiers est l'un des aspects les plus stimulants pour elle.

 

De la même manière que Justine, son travail quotidien est empreint de collaborations constantes. Elle souligne que l'entraide entre collègues est la norme. De plus, son rôle dépasse souvent la simple recherche, puisqu’elle est très impliquée dans les différents dossiers. Les avocat.e.s, juniors comme séniors, prennent le temps de la rencontrer et lui fournissent des explications concrètes sur les dossiers ainsi que leurs attentes vis-à-vis son travail.

 

Tout comme Justine, Aurélie met de l’avant le haut niveau d'autonomie qui lui est accordé, bénéficiant d'une confiance en ses compétences tout en étant encadrée de près. Cette combinaison entre autonomie et soutien continu lui permet d'évoluer efficacement dans ses missions.

 

En effet, dans leurs milieux respectifs, que ce soit dans la création de lois touchant le bien-être des citoyen.ne.s ou dans la résolution de litiges portant sur des enjeux gouvernementaux, Justine et Aurélie incarnent la collaboration, l'autonomie et l'engagement au sein du ministère de la Justice du Québec.

 

Avantages d’un emploi au sein du ministère de la Justice du Québec

Aurélie et Justine soulignent, à juste titre, la politique avantageuse du MJQ quant à la conciliation travail-vie personnelle, qui leur offre une flexibilité d’horaire et des conditions propices à un équilibre sain entre leurs obligations professionnelles et leurs moments personnels.

 

Le cadre de travail de 35 heures par semaine est définitivement un atout majeur. Cette flexibilité permet aux employé.e.s de moduler leurs journées en fonction de leurs préférences personnelles, tout en s'assurant de répondre aux besoins de leur équipe. Cette liberté dans la gestion du temps est accompagnée d'une culture d'entreprise respectueuse du temps personnel, où les courriels après les heures de bureau sont peu courants, les heures supplémentaires sont reconnues (et rémunérées, si nécessaire) et où la culture de déconnexion pendant les congés est valorisée.

 

Quant au télétravail, il s’agit d’une politique qui se révèle souple et accommodante. En effet, elle offre la possibilité de travailler à distance jusqu'à trois jours par semaine. Toutefois, Aurélie et Justine reconnaissent toutes deux l'importance d'être physiquement présentes au bureau pour s'intégrer à l'équipe, échanger avec les collègues et suivre les dossiers en cours. Cette proximité favorise l'apprentissage, l'échange d'expertise et contribue grandement à la cohésion de l'équipe.

 

En somme, le ministère de la Justice du Québec offre un environnement de travail où la qualité de vie est privilégiée. Cette culture favorise un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, encourageant la croissance professionnelle tout en préservant le bien-être des employé.e.s. Ces conditions de travail favorables créent un environnement où chacun.e peut s'épanouir pleinement.

Comment s’est déroulée leur course aux stages ?

Initialement influencée par les préjugés et les stéréotypes liés à la course aux stages, Aurélie a vu son point de vue changer après son entretien avec le MJQ. Contrairement aux autres entretiens, celui-ci s’est révélé plus axé sur la découverte personnelle que sur des questions de droit visant souvent à « piéger les étudiants et étudiantes ». Le MJQ cherchait à comprendre les intérêts et la personnalité des candidat.e.s dans le but de les placer dans les postes correspondant le plus à leur profil. Ce processus s'est avéré moins stressant que prévu, offrant une ambiance où l'envie de relever des défis a été valorisée.

 

Pour Justine, issue du secteur public et intéressée par le MJQ, la course aux stages a aussi été une expérience très plaisante. Tout comme Aurélie, son entrevue s'est davantage concentrée sur ses intérêts et sa personnalité. Après avoir obtenu l’offre, elle a bénéficié d'un suivi attentif de la part de l'équipe du MJQ pour s'assurer d'une adéquation parfaite entre ses aspirations et le milieu de stage où elle allait travailler. Elle a grandement apprécié cette attention personnalisée et est aujourd’hui très heureuse du milieu où elle œuvre. 

 

Le point commun entre les deux récits réside dans la volonté du MJQ de comprendre les candidat.e.s au-delà de leurs compétences juridiques. L'accent est mis sur la personnalité, la façon de s’exprimer et la compatibilité avec la culture de travail du ministère.

 

Cette approche de sélection axée sur la personne témoigne de la volonté du MJQ de valoriser l'humain au sein de ses équipes, favorisant ainsi une meilleure intégration et une satisfaction professionnelle pour les jeunes stagiaires.

 

Les conseils qu’elles auraient aimé avoir en tant qu’étudiantes au Baccalauréat en droit

Aurélie souligne l'importance de l'authenticité. Elle encourage les candidat.e.s à rester fidèles à eux-mêmes ou elles-mêmes durant le processus de sélection. Au MJQ, le respect pour les réponses authentiques des candidat.e.s permet de déterminer la meilleure équipe où ils et elles pourront s'épanouir pleinement. Être soi-même, c'est garantir une expérience de stage épanouissante et un enrichissement mutuel.

 

Justine abonde dans le même sens, soulignant l'importance de la confiance en soi et en l'équipe du MJQ. Elle témoigne de l'efficacité de ce conseil, ayant été elle-même une bénéficiaire de cette approche. Avoir confiance en ses capacités et en les valeurs du MJQ ouvre la voie vers une intégration harmonieuse et une expérience de stage fructueuse.

 

En somme, le ministère de la Justice du Québec se démarque d’un autre milieu de stage, puisqu’il accorde une réelle considération aux stagiaires. Il les intègre pleinement dans l'équipe, veille à leur bien-être et les implique activement pour contribuer à la qualité des dossiers, tout en favorisant un équilibre entre leur travail et leur vie personnelle. C'est un environnement où l'autonomie, le respect et l'humilité sont encouragés. Les stagiaires se sentent écouté.e.s, leurs opinions sont prises en compte et ils et elles bénéficient d'une atmosphère empreinte de transparence et de collaboration.

 

Pour conclure, le MJQ offre bien plus qu'un simple stage : il s'agit d'une opportunité de développement professionnel dans un environnement humain et valorisant.

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