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Rémunération
c. victoires : la disparité salariale dans le sport professionnel féminin

Rédactrice: Francesca Robitaille

Au cours du vingtième siècle, un nombre impressionnant de barrières institutionnelles empêchant les femmes d’accéder au marché du travail ont été retirées. En 2015, le Barreau du Québec est le plus féminisé de l’Amérique du Nord, et la tendance indique que pour les années à venir, la proportion d’avocats continuera de faire pencher la balance vers la majorité féminine [1]. Dans plusieurs domaines professionnels, les femmes ont milité pour avoir accès aux mêmes opportunités que les hommes ainsi qu’à l’équité salariale. La législature est venue appuyer ces changements, tant aux États-Unis avec The Equal Pay Act [2] et Title VII of the Civil Rights Act [3], qu’au Canada avec les diverses chartes provinciales, dont la Charte des droits et libertés de la personne au Québec [4], à laquelle est accordée une valeur quasi-constitutionnelle.

 

Toutefois, ces progrès semblent freinés quand la question tourne autour du sport. Billie Jean King, championne de tennis par excellence, ayant remporté 39 victoires de Grand Slam et 20 de Wimbledon, est l’une des premières personnes à militer pour que les joueuses de tennis reçoivent le même prix en argent pour un championnat donné que leurs homologues masculins [5]. Depuis 1973, avec sa victoire du match Battle of the Sexes contre Bobby Riggs, King est reconnue pour avoir mis de l’avant les enjeux du sport féminin [6]. Pour les tournois internationaux, plusieurs sports majeurs ont suivi cet exemple [7], mais la disparité salariale reste présente au niveau des contrats de rémunération des athlètes, particulièrement dans les sports d’équipe [8].

 

Pourtant, ce sont toutes des athlètes qui font concurrence à la meilleure compétition au monde dans leur sport respectif. On devrait logiquement s’attendre à ce que s’entraîner pour une médaille d’or aux Olympiques ou au championnat mondial mériterait le même salaire, peu importe le sexe de l’athlète. Cependant, ce n’est pas nécessairement le cas, comme le dénoncent les joueuses de l’équipe nationale de soccer féminin des États-Unis à travers leur slogan « Equal pay for equal play ». Leur position est encore plus manifeste à travers le litige opposant ces dernières à leur employeur. Dans les sections suivantes, nous examinerons les prétentions des parties, les motifs du jugement rendu et certains points de vue sociaux, culturels et économiques s’y rattachant.

 

Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation

 

Un exemple connu des médias est le litige opposant l’équipe nationale de soccer féminin des États-Unis et la United States Soccer Federation (ci-après l’USSF), soit la fédération qui régit le soccer aux États-Unis. Dans la demande déposée en 2019, les joueuses prétendent qu’elles reçoivent une rémunération moindre par match que les joueurs de l’équipe masculine, et que les bonis payés pour la performance de l’équipe sont moindres lorsque leur succès est pris en compte. Elles prétendent aussi que leurs conditions de travail ne sont pas équivalentes à celles de leurs homologues masculins, citant, entre autres, le fait de ne pas avoir accès à autant de vols charters nolisés (quand l’équipe loue un avion commercial afin de transporter son personnel et son équipement, plutôt que de voyager sur un vol commercial) et de ne pas avoir accès à des stades d’entraînement du même calibre [9].

 

Selon les joueuses, les joueurs masculins reçoivent un montant de base pour chaque match joué, et ce montant est ensuite ajusté à la hausse selon le niveau de classement FIFA de leurs adversaires. Un joueur masculin reçoit un bonus qui varie selon le classement de l’équipe adverse, soit dans les rangs 1-10 ou 11-24 de la FIFA, ainsi que si le match conclu est une victoire ou une égalité [10]. Quant aux joueuses, pour cette même période, elles ne recevaient de rémunération pour un match joué que si ce match était une victoire contre une équipe classée 1-10 (soit contre l’une des 10 meilleures nations) dans les rangs de classement mondial des équipes de la FIFA. En cas de défaite, de match nul ou de victoire contre une équipe qui ne se classe pas dans les 10 premiers rangs, elles ne seraient pas rémunérées [11]. Il est en effet choquant de savoir que les deux équipes ont des unions de travail séparées (communément connues sous le nom d’association des joueurs ou des joueuses dans le monde du sport) qui négocient des ententes collectives séparées, et que celle des joueurs favorise la rémunération sur une base de participation, tandis que celui des joueuses accorde un salaire de base par défaut auquel s’ajoute la rémunération selon la performance. Ce paradoxe a une incidence importante sur les motifs du jugement, puisque cette différence implique de déterminer s’il est possible de comparer ces ententes, et si oui, sur quelles bases.

 

La disparité entre les salaires est aussi présente pour la rémunération des matchs amicaux. Si les deux équipes disputent et gagnent 20 matchs amicaux, une joueuse serait rémunérée d’au maximum 99 000$, tandis qu’un joueur de même calibre recevrait en moyenne 263 320$ [12].

 

La demande fait également allusion à des iniquités dans les logements fournis aux joueurs et aux joueuses, prétendant que les joueurs masculins bénéficient d’aménagements de meilleure qualité. En 2016, lors de négociations salariales avec l’équipe féminine,  un représentant de l’USSF prétend que la réalité du marché fait en sorte que les femmes ne méritent pas d’être payées autant que leurs équivalents masculins [13]. Un modèle de rémunération qui testerait cette théorie a été proposé par les joueuses et a été refusé par l’USSF [14]

La question en litige

La Cour est tenue, en cette instance, de déterminer si les prétentions des joueuses de l’équipe féminine concernant la disparité entre leur rémunération, leurs conditions de travail et celles des joueurs constituent une violation du Equal Pay Act et Title VII of the Civil Rights Act. Si le jugement est en leur faveur, les joueuses gagnent la permission de présenter leur cause devant un jury afin d’obtenir des dommages-intérêts et l’obligation de l’USSF de leur accorder des conditions équitables [15].

Les prétentions des parties

Les demanderesses prétendent que l’USSF exige d’elles les mêmes responsabilités professionnelles que les hommes et que, malgré le fait que leur réussite ait été plus grande que celle de l’équipe masculine, elles reçoivent un salaire nettement moindre ainsi que des conditions de travail inférieures à celles accordées aux joueurs. Les joueuses prétendent être obligées de jouer plus régulièrement sur un terrain de gazon artificiel, et que lorsque c’est le cas, l’USSF n’installe pas de gazon naturel par-dessus le gazon artificiel, pratique qu’elle exerce pour les matchs masculins. Selon elles, plusieurs dispositions de The Equal Pay Act et Title VII of the Civil Rights Act sont, par conséquent, violées [16].

 

La défense de l’USSF se base sur les calculs de la rémunération totale des joueuses pour l’année 2017, ainsi que sur le fait que les ententes collectives négociées avec les équipes féminines et masculines sont très différentes. Pour les conditions de travail, l’USSF soutient que les revenus anticipés des matchs féminins ne sont pas assez élevés pour leur fournir des meilleures conditions, tel du gazon naturel, qui offre une meilleure protection contre les blessures [17]. En sa défense, l’USSF soutient qu’elle voulait « sauvegarder » les matchs joués sur le gazon naturel pour l’année suivante, qui serait une année préparatoire aux Jeux Olympiques, et que son choix d’installer du gazon naturel pour les matchs masculins durant cette même période était motivé par sa croyance que les matchs masculins seraient assez profitables pour le permettre, et parce qu’elle ne croyait pas que les adversaires masculins accepteraient de jouer sur un terrain artificiel [18].

Les motifs du jugement rendu

Payer un salaire de base et offrir une protection du salaire en cas de blessures confèrent des avantages économiques qui sont reconnus par les deux parties. La Cour établit que les différences entre les structures des ententes collectives négociées par les équipes masculine et féminine font en sorte que des avantages salariaux différents sont conférés tant aux joueurs qu’aux joueuses, et que le fardeau de la preuve requis des demanderesses n’est pas rempli [19].

 

En ce qui a trait aux différences entre les conditions de travail, l’USSF reconnait que les joueuses font partie d’une classe protégée en tant que femmes, qu’elles assurent une performance adéquate dans leur travail et qu’elles ont subi un acte adverse de la part de leur employeur [20]. Notons qu’un acte adverse sous Title VII of the Civil Rights Act est un acte de l’employeur qui affecte de manière matérielle la rémunération, les conditions ou les privilèges de leur emploi [21]. Cependant, malgré cette reconnaissance des effets adverses, la Cour ne croit pas que la preuve soit suffisante pour justifier de trancher en faveur des demanderesses sur ce point. 

 

En ce qui concerne les prétentions des joueuses sur le sujet du gazon artificiel, la Cour soutient que la défense de l’USSF concernant la « sauvegarde » des terrains naturels pour l’année suivante et le manque de profits générés par les matchs féminins pour justifier ces dépenses constitue une explication légitime et non-discriminatoire des disparités dans les conditions d’emploi [22]. Cependant, la Cour n’a pas accepté la défense présentée par l’USSF qui justifie la différence des vols charters entre les deux équipes par les besoins compétitifs présents du côté masculin [23].
 

La décision

 

La demande a été rejetée et l’USSF a eu gain de cause sur la base que la rémunération totale accordée aux joueuses était plus élevée [24]. Une demande d’appel a été déposée par les joueuses le 23 juillet 2021, qui prétend que la performance et le calibre du travail de l’équipe n’ont pas été pris en compte par le juge [25]. En parallèle, les joueuses ont pu plaider leur cause dans le cadre d’une action collective [26]. Une décision d’appel pour le jugement Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation sera rendue par the U.S. Court of Appeals for the Ninth Circuit, suivant les brefs publiés par les parties en cause ainsi que par les amicus briefs publiés par plusieurs parties intéressées, dont l’équipe masculine qui appuie la position de son homologue féminin [27]. Des amicus briefs provenant, entre autres, des joueurs de l’équipe masculine et de l’Equal Employment Opportunity Committee ont aussi été remis et publiés [28], mais l’utilisation du contenu de ces amicus briefs relève entièrement de la Cour, qui peut choisir d’en tenir compte en partie, entièrement, ou pas du tout, comme elle en convient [29]. Les résultats de cet appel seront donc à suivre, et les décisions futures pourraient avoir une incidence dans d’autres sports féminins faisant face à des enjeux semblables. 

 

Le point de vue de la société sur le sport féminin et sur sa rentabilité

 

Une analyse faite par Deloitte illustre que les possibilités de générer du profit chez les sports féminins sont présentes et ont une grande probabilité d’être rentables [30]. Déjà, aux États-Unis, le visionnement des matchs de soccer de l’équipe nationale féminine est supérieur à celui de l’équipe masculine [31]. Cependant, le rôle de la Cour n’est pas de décider si les décisions d’affaires de l’USSF sont les plus profitables que cette dernière peut prendre, comme elle n’est pas une institution d’analyse financière. La Cour se garde donc de se prononcer sur son opinion des choix d’affaires faits par l’USSF.

 

Les amateurs et amatrices du sport féminin qui espèrent voir des progrès dans ce domaine peuvent tout de même être laissés avec des questionnements non répondus, à savoir si la justification faite à travers des décisions économiques douteuses ne reflète pas un préjudice interne à l’égard des sports féminins. Il est clair que de manière historique, la participation des femmes dans les sports a été longuement et grandement limitée [32]. De plus, une couverture très limitée par les médias restreint la capacité des sports féminins à générer des revenus et à attirer des spectateurs [33]. Cependant, les chiffres récents sur le visionnement des matchs féminins [34], ainsi que la popularité de l’équipe, font croire qu’il y a encore lieu de se questionner sur les intentions derrière les décisions d’affaires prises. En particulier, on peut se demander si la discrimination n’est pas plutôt le résultat d’un amalgame de décisions basées sur des perceptions misogynes selon lesquelles les sports féminins ne seraient pas aussi intéressants, leur mettant par ce fait des bâtons dans les roues. 

 

Les sports collégiaux : un microcosme potentiel ?

À l’instant, cette problématique commence à se faire plus criante au niveau du sport collégial aux États-Unis, surtout à la suite des disparités médiatisées des tournois de basketball de division 1. La National Collegiate Athletic Association (ci-après NCAA) a prétendu, face à la publicité négative suivant les comparaisons de l’équipement d’entrainement entre les championnats nationaux de basketball masculin et féminin, que le tournoi masculin est plus rentable [35]. Kaplan Hecker & Fink LLP, le cabinet indépendant chargé de réviser la situation à la suite des événements, déclare plutôt dans son rapport que la NCAA a privilégié le basketball masculin au détriment du basketball féminin, et que c’est l’allocation des revenus à l’interne qui perpétue la croyance que les sports féminins sont moins rentables [36]. Autant à travers sa structure organisationnelle et culturelle qu’à travers ses ententes avec les médias, Kaplan Hecker & Fink LLP constate que les comportements de la NCAA perpétuent l’iniquité entre les sexes, et ce, de manière systémique [37]. Le 29 septembre 2021, la NCAA a annoncé que l’image de marque de « March Madness », autrefois réservée exclusivement au tournoi masculin, ainsi que le prestige qui s’y rattache, seront utilisés pour créer une plus grande égalité entre les tournois masculins et féminins [38], ce qui permettra d’effectuer une meilleure analyse financière pour les années futures et de tirer des conclusions plus justes des perceptions de profitabilité du sport féminin. Le directeur de la NCAA, Mark Emmert, a fait plusieurs commentaires pour tenter de déjouer et de retirer l’importance de ce rapport dans les mois précédant cette annonce, à l’inverse de multiples entraîneurs d’équipes féminines qui affirment leur accord avec les conclusions émises par ledit rapport [39]. Quoiqu’une modification de la perception du public ne viendra pas rétablir la disparité présente, elle permettra aux joueuses à travers le sport de faire grandir leurs plateformes et de mieux faire valoir leurs propres intérêts. Une plus grande couverture médiatique des sports féminins serait un premier pas de l’avant afin de faire grandir cette industrie. 

 

Au fond, la justification de la disparité salariale par le manque d’investissement et de profits présents dans les sports féminins semble de moins en moins convaincante selon les nouvelles études de profitabilité du marché. Cette perception plus négative des sports féminins est une question de volonté et de manque d’information, qui découlerait visiblement des barrières systémiques qui ont appuyé la discrimination dans le monde sportif. Une personne est libre de ne pas investir dans le sport féminin, et ce, même si de nouvelles études y montrent un grand potentiel de rentabilité. Comme le dit bien l’adage « Cash is king », il sera intéressant d‘étudier les résultats des analyses financières suivant le tournoi de basketball collégial de 2022, quand le marketing du tournoi féminin aura pu bénéficier de l’image de marque « March Madness », puisqu’il sera possible d’en tirer des conclusions sur le potentiel du marché professionnel féminin. La suite du litige de l’équipe féminine de soccer des États-Unis permettra, quant à elle, de continuer à faire valoir les grandes disparités entre les sports masculins et féminins, et, selon la décision, offrira possiblement une voix et un recours à d’autres équipes qui pourraient être victimes de disparités similaires. 

 

Des applications au Canada ? 

Étant donné le récent succès de l’équipe de soccer féminine canadienne aux Jeux Olympiques et la plus grande visibilité de l’existence de barrières marquées au développement des sports et des ligues féminines au Canada qui en a résulté, il est possible que le conflit entre les joueuses américaines et l’USSF influence la perspective nord-américaine. En plaçant au premier plan les problématiques présentes dans la réalité du sport professionnel féminin, ce litige et les succès grandissants des deux équipes pourront aider les joueuses à militer pour une plus grande équité au sein des sports professionnels au Canada. Une autre disparité entre les sports féminins et masculins, que les joueuses de soccer féminin de l’équipe nationale canadienne ont fait valoir suivant leur victoire olympique de cet été, est le manque de ligues organisées au Canada qui permettraient aux joueuses d’évoluer dans le pays [40]. En tant que nation qui se trouve souvent clouée à son écran lors du hockey olympique, sans faire de distinction entre les matchs féminins et masculins, il serait possible de croire que ces points ne tarderont pas à se faire entendre.  

 

À mon avis, la médiatisation de ce litige apporte une plus grande visibilité à la disparité salariale qui existe dans le milieu sportif. Je crois que même si les joueuses parviennent à avoir gain de cause en appel, de nombreux points sous-jacents ne seront pas adressés, surtout si la communauté s’assoit sur ses lauriers et se félicite d’avoir réglé le problème. En 2019, un athlète masculin évoluant dans une ligue professionnelle en Amérique du Nord peut gagner un salaire moyen de 8,322M$ au basketball, de 1,235M$ au golf, de 411 000$ au soccer, de 4,032M$ au baseball et de 335 000$ au tennis. Du côté des femmes pour la même année, dans les ligues homologues, une athlète professionnelle gagne un salaire moyen de 75 000$ au basketball, de 48 000$ au golf, de 35 000$ au soccer, de 6 000$ en balle-molle, et de 283 000$ au tennis (tous les chiffres sont arrondis à $1 000) [41]. Il n’est pas surprenant que les associations des joueuses de soccer de la National Women’s Soccer League, la ligue dans laquelle évoluent presque toutes les joueuses nommées dans le litige contre l’USSF, présentent sur leurs réseaux sociaux des profils de joueuses révélant le fait qu’elles soient obligées d’avoir des emplois à temps plein dits « normaux » pour avoir assez d’argent pour poursuivre leurs carrières d’athlètes professionnelles à travers la campagne « #NoMoreSideHustles » [42]. Le litige entre les joueuses et l’USSF ne fait aucunement allusion au fait que les négociations et les priorités mises de l’avant par les joueuses sont aussi fortement influencés par le fait qu’elles dépendent de ce salaire pour vivre, tandis qu’un joueur gagne entièrement sa vie à travers le salaire payé par son club. 

 

La situation précaire des sports féminins en Amérique du Nord apporte, à elle seule, une multitude de problématiques tangentielles à celle de la disparité salariale, mais qui causent autant de problèmes dans cette industrie. Beaucoup de joueuses pourraient logiquement craindre que de faire valoir les problématiques auxquelles elles font face pourrait nuire à la sécurité de leur emploi, voire faire tomber leur sport au complet. Le 30 septembre 2021, The Athletic publie un article explosif sur des dénonciations d’harcèlement et d’abus sexuels par un entraîneur-chef de la National Women’s Soccer League [43]. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de situations où les joueuses se sentent obligées de tolérer des comportements illégaux par peur de nuire aux efforts de leurs consœurs pour faire grandir le sport. J’espère que malgré les difficultés qui ressortent des scandales récents du monde sportif, qu’ils relèvent de la disparité salariale ou des droits de la personne, ces problématiques permettront éventuellement de mettre en place des meilleures protections et des meilleures ressources pour protéger les intérêts des athlètes au niveau des droits de la personne. Il va sans dire qu’il y a place à l’amélioration autant du côté des sports féminins que masculins.

 

Sources

 

(1) BARREAU DU QUÉBEC, « Barreau-mètre 2015 la profession en chiffres », Barreau du Québec, en ligne : <https://www.barreau.qc.ca/media/1163/barreau-metre-2015.pdf>

(2) The Equal Pay Act of 1963, Volume 29 du United States Code, SEC. 206. En ligne : https://www.eeoc.gov/statutes/equal-pay-act-1963 consulté le 28 septembre 2021

(3) Title VII of the Civil Rights Act of 1964, Volume 42 du United States Code, SEC 2000e. En ligne : https://www.eeoc.gov/statutes/title-vii-civil-rights-act-1964 consulté le 28 septembre 2021

(4) Charte des droits et libertés de la personne, RLRQ, c. C-12

(5) THE EDITORS OF ENCYCLOPEDIA BRITANNICA,  « Billie Jean King », Britannica, en ligne : <https://www.britannica.com/biography/Billie-Jean-King> (consulté le 5 octobre 2021)

(6) Angelina CHAPIN, « Four decades after the Battle of the Sexes, the fight for equality goes on », The Guardian, en ligne :  <https://www.theguardian.com/sport/2017/mar/11/billie-jean-king-battle-of-the-sexes-tennis> (consulté le 5 octobre 2021)

(7) Alex AZZI, « In these sports, Equal Pay Day is years away », NBC Sports, en ligne : <https://onherturf.nbcsports.com/2021/03/24/equal-pay-day-gender-pay-gap-sports/> (consulté le 5 octobre 2021)

(8) Adelphi University, « Male vs Female Professional Sports Salary Comparison », Adelphi University, en ligne :  <https://online.adelphi.edu/articles/male-female-sports-salary/> (consulté le 5 octobre 2021)

(9) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 5 et 7. En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(10) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 6 . En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(11) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 6 . En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(12) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 7 . En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(13) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 9. En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(14) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 9. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(15) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 1 . En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(16) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 1. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(17) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 80. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(18) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 82. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(19) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 61-67. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(20) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 89. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(21) Title VII of the Civil Rights Act of 1964, Volume 42 du United States Code, SEC 2000e, section 703. En ligne : https://www.eeoc.gov/statutes/title-vii-civil-rights-act-1964 (consulté le 28 septembre 2021)

(22) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 80-87. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(23) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Partial Summary Judgment [DE 170]; Defendant’s Motion for Summary Judgment [DE 171], 2020, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 250, para 94. En ligne :https://s3.documentcloud.org/documents/6881283/Document.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(24) Franklin CATER, « Federal Judge Dismisses U.S. Women’s Soccer Team’s Equal Pay Claim » NPR, en ligne : <https://www.npr.org/2020/05/02/849492863/federal-judge-dismisses-u-s-womens-soccer-team-s-equal-pay-claim>  (consulté le 1er octobre 2021)

(25) Caitlin MURRAY, « USWNT to fight U.S. Soccer in equal pay row : Appeal says judge’s decision ‘defies reality’ », ESPN, en ligne: <https://www.espn.com/soccer/united-states-usaw/story/4437227/uswnt-to-fight-us-soccer-in-equal-pay-row-appeal-judges-decision-as-it-defies-reality> (consulté le 1er octobre 2021) 

(26) Alex Morgan et al. v. United States Soccer Federation, Inc. Proceedings : Plaintiffs’ Motion for Class Certification (DE 64), 2019, United States District Court Central District of California, 2 :19-cv-01717-RGK-AGR, Document 98, para. 59. En ligne : https://clearinghouse.net/chDocs/public/EE-CA-0363-0008.pdf (consulté le 28 septembre 2021)

(27) Molly HENSLEY-CLANCY, « U.S. Soccer argues it paid women’s team more than men in appeal brief for equal pay lawsuit », n ligne :  <https://www.washingtonpost.com/sports/2021/09/22/uswnt-equal-pay-lawsuit-appeal/> (consulté le 5 octobre 2021)

(28) NATIONAL LAW REVIEW, « EEOC Files Amicus Brief in Support of the U.S. Women’s National Soccer Team », NATIONAL LAW REVIEW, en ligne : <https://www.natlawreview.com/article/eeoc-files-amicus-brief-support-us-women-s-national-soccer-team> (consulté le 5 octobre 2021)

(29) LEGAL INFORMATION INSTITUTE, « amicus curiae », Cornell Law School, en ligne :  <https://www.law.cornell.edu/wex/amicus_curiae> (consulté le 5 octobre 2021)

(30) Paul LEE, Kevin WESTCOTT, Izzy WRAY et Suhas RAVIPRAKASH, « Women’s sports gets down to business : On track for rising monetization », Deloitte Insights, en ligne : <https://www2.deloitte.com/xe/en/insights/industry/technology/technology-media-and-telecom-predictions/2021/womens-sports-revenue.html> (consulté le 2 octobre 2021)

(31) Rachel BACHMAN, « U.S. Women’s Soccer Games Outearned Men’s Games », The Wall Street Journal, en ligne :  <https://www.wsj.com/articles/u-s-womens-soccer-games-out-earned-mens-games-11560765600> (consulté le 2 octobre 2021)

(32) Sarah MERVOSH et Christina CARON, « 8 Times Women in Sports Fought for Equality », The New York Times, en ligne : <https://www.nytimes.com/2019/03/08/sports/women-sports-equality.html> (consulté le 2 octobre 2021)

(33) Anya ALVAREZ, « I thought the main issue in women’s sports was equal pay. I was wrong », The Guardian, en ligne : <https://www.theguardian.com/sport/2019/may/09/i-thought-the-main-issue-in-womens-sports-was-equal-pay-i-was-wrong> (consulté le 2 octobre 2021)

(34) Rachel BACHMAN, « U.S. Women’s Soccer Games Outearned Men’s Games », The Wall Street Journal, en ligne : <https://www.wsj.com/articles/u-s-womens-soccer-games-out-earned-mens-games-11560765600> (consulté le 2 octobre 2021)

(35) KAPLAN HECKER & FINK LLP, « NCAA External Gender Equity Review Phase I : Basketball Championships », NCAA Gender Equity Review, en ligne : <https://kaplanhecker.app.box.com/s/6fpd51gxk9ki78f8vbhqcqh0b0o95oxq>(consulté le 28 septembre 2021)

(36) KAPLAN HECKER & FINK LLP, « NCAA External Gender Equity Review Phase I : Basketball Championships », NCAA Gender Equity Review, en ligne : <https://kaplanhecker.app.box.com/s/6fpd51gxk9ki78f8vbhqcqh0b0o95oxq>(consulté le 28 septembre 2021)

(37) KAPLAN HECKER & FINK LLP, « NCAA External Gender Equity Review Phase I : Basketball Championships », NCAA Gender Equity Review, en ligne : <https://kaplanhecker.app.box.com/s/6fpd51gxk9ki78f8vbhqcqh0b0o95oxq>(consulté le 28 septembre 2021)

(38) Mechelle VOEPEL, « NCAA to use ‘March Madness’ to help market Division I women’s basketball tournament »,ESPN, en ligne : <https://www.espn.com/womens-college-basketball/story/_/id/32305521/ncaa-use-march-madness-help-market-division-women-basketball-tournament> (consulté le 2 octobre 2021)

(39) Editorial Board, « For the NCAA, the real madness isn’t in March », Washington Post, en ligne : <https://www.washingtonpost.com/opinions/2021/08/08/ncaa-real-madness-isnt-march/> (consulté le 5 octobre 2021)

(40) Ali RAZA, « Canada’s new Olympic champions call for more support for women’s soccer at home », CBC, en ligne : <https://www.cbc.ca/news/canada/toronto/canada-women-s-soccer-more-support-1.6133149> (consulté le 3 octobre 2021)

(41) Adelphi University, « Male vs Female Professional Sports Salary Comparison », Adelphi University, en ligne :<https://online.adelphi.edu/articles/male-female-sports-salary/> (consulté le 5 octobre 2021)

(42) No More Side Hustles, en ligne: <https://nomoresidehustles.com/#about> (consulté le 3 octobre 2021)

(43)[ÉP1] Meg LINEHAN, « ‘This guy has a pattern’ : Amid institutional failure, former NWSL players accuse prominent coach of sexual coercion », The Athletic, en ligne: <https://athletique.com/2857633/2021/09/30/this-guy-has-a-pattern-amid-institutional-failure-former-nwsl-players-accuse-prominent-coach-of-sexual-coercion/> (consulté le 3 octobre 2021)

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